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Le régime Paléo est aussi possible pour les végétariens

lundi 1 avril 2019


Des recherches récentes ont mis fin au mythe selon lequel nos premiers ancêtres étaient principalement des habitants des cavernes carnivore. En plus de quantités importantes de poisson, de crustacés et d'un peu de viande, il semble que nous ayons d'abord été herbivores : nous avons mangé au moins 45 espèces végétales différentes selon les chercheurs.



Il est probable que nos ancêtres aient évolué dans un écosystème terre-eau. A la limite de la terre et de l'eau, les tribus qui y vivent sont plus souvent des pêcheurs-cueilleurs que des chasseurs. Il y a une explication logique à cela.

La chasse est difficile et n'offre pas de moyens de subsistance fiables. Au contraire, la plupart des aliments végétaux - tubercules, noix et graines, par exemple - sont disponibles toute l'année. Certaines tribus modernes, notamment en Tanzanie vivent toujours de cette façon. Pourquoi nos ancêtres sont-ils alors régulièrement dépeints comme des mangeurs de viande ?

Des nouvelles découvertes semblent invalider cette théorie. Des restes de nombreuses plantes ont été retrouvés en très bon état de conservation aux abordes des villages des peuplades des bords de rivière en Israel notamment.

Cela ne permet toutefois pas de prouver prouver que les humains les mangeaient toute, mais il est difficile d'expliquer autrement la densité et la richesse des restes de plantes commestibles directement aux abords de villages vieux de plusieurs centaines de milliers d'années.

Les scientifiques ont étudié les restes de plus de 100 espèces végétales différentes. Ils en ont déduit que nos ancêtres devaient se nourrir de près de la moitié d'entre elles. En plus des tubercules, des fruits et des noix, ils ont également trouvé un nombre relativement élevé de plantes aquatiques.

Manque de variation moderne
Il semble donc clair que, dans notre passé, nous consommions une grande variété d'aliments végétaux. Notre génome s'y est progressivement adapté. Cependant, au cours des deux ou trois dernières générations, nous avons augmenté notre consommation d'aliments raffinés. Depuis l'avènement de l'agriculture intensive, la diversité des variétés est très nettement à la baisse. C'est là une explication importante de l'augmentation des maladies actuelles.

La consommation d'une grande variété d'aliments signifie l'apport d'une grande variété de nutriments importants pour nous éviter de tomber malades. De plus, le fait de pouvoir consommer de nombreux types d'aliments différents offre des avantages en période de pénurie, car il augmente les chances de trouver des aliments sur lesquels s'appuyer. De plus, il prévient l'ingestion d'un trop grand nombre de toxines provenant d'un petit nombre d'espèces végétales.

Il y a donc de nombreuses bonnes raisons d'introduire beaucoup plus de variations dans notre alimentation !


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